Archive | décembre 2015

Et si les devoirs n’étaient plus une corvée…

Á partir de la 6ème et jusqu’à la fin du Lycée, les devoirs iront croissants, cela fait parti du travail de l’élève.

Comment faire pour que ce ne soit pas une corvée ?

Le secret réside dans la mise en place d’un rituel de travail, et ce, dés le CP, même si l’enfant n’a comme devoir qu’une ligne d’écriture.

Une fois qu’ il aura acquis certains réflexes, certaines habitudes, il se mettra à ses devoirs sans y réfléchir, naturellement. Cela fera parti du déroulement de sa journée. (Si, si, je vous assure !)

Pour cela, il est nécessaire en tant qu’adulte d’en être convaincu et de tenir bon la barre, tout au long de l’année scolaire, sans faillire, surtout les premières années, et en restant fidèle aux principes de base ci-dessous.

Tout tient dans l’organisation du temps de travail :

- Sortie de l’école, arrivée à la maison, 1/2 heure de détente (pas plus et pas devant la TV, ni la DS…)

Auriez-vous envie de vous remettre au travail après vous être vautré sur le canapé devant une émission idiote pendant 1h ?

- A son bureau (L’adulte veillera à ce que la concentration de l’enfant ne soit pas trop perturbée  : son de la TV, radio ou autre), sans son portable ou sa DS. Il est éteint dans une autre pièce, il le récupérera quand tout son travail sera terminé et que son cartable sera fait pour le lendemain.

- Faire un point sur les devoirs du soir et ceux à venir (à partir du CM1). Expliquer que quand un soir il y a moins de charge de travail, c’est bien de s’avancer car cela permet de lisser le temps le travail et de ne pas se retrouver un soir avec une montagne de choses à faire.

- Lui faire relire d’abord la leçon se rapportant à l’exercice à faire

- Lire avec l’enfant les consignes des exercices pour s’assurer que tout est bien compris et lui donner un temps pour les faire : « Dans 10mn, ta ligne d’écriture doit être faite »,  » dans 1/2 heure, tes 3 exercices de maths seront terminés ».

Même s’il n’a pas la notion du temps s’ il est au CP, il comprend qu’il n’a pas toute la nuit pour faire son travail.

- 10mn après, contrôle du travail. Si cela n’est pas terminé, voir avec lui pourquoi.

Si c’est juste parce qu’il n’a pas envie, lui expliquer que plus vite il aura terminé, plus vite il pourra aller jouer ( ou avoir son portable…). Si c’est parce qu’il n’a pas compris, lui reformuler la question, regarder avec lui s’il n’a pas déjà fait ce genre d’exercice. (Les devoirs donnés par le professeur sont obligatoirement en lien avec ce qui a été fait  l’école).

- lorsque les devoirs sont terminés, demander si le cartable est fait pour le lendemain,

s’il a bien pris toutes ses affaires (cahier de texte, trousse…)

C’est un peu fastidieux au début, mais petit à petit, si tous les soirs se déroulent de la même façon, l’enfant va prendre ce petit train train et ce sera devenu une étape incorporée à sa journée comme se laver les dents, se doucher, manger…

Aider son enfant à faire ses devoirs ne veut pas dire faire les devoirs à sa place, ni en savoir plus que lui.

L’aider à faire les devoirs, c’est lui apprendre à s’organiser, à se concentrer, à ne pas se laisser distraire, à être rigoureux et sérieux le temps de travailler ses leçons et après il sera possible, et même conseillé de s’amuser !

Dernier petit truc, lui expliquer que s’il est bien attentif à l’école, en cours, plus de la moitié du travail d’un écolier est fait.

Dernier dernier petit truc, éviter au maximum, les absences. Car ce qui a été vécu à l’école pendant son absence ne peut pas se rattraper. (Même si la maman ou le papa va récupérer les leçons, la parole de l’enseignant, le cheminement qui est fait tout au long de la journée d’école seront toujours manquants).

Petit à petit, l’enfant gagnera en autonomie et en maturité et n’aura plus besoin de ses parents.

J’ai suivi de prés les devoirs de ma fille jusqu’en 4ème, puis elle m’a dit que c’était bon, qu’elle était assez grande pour se gérer toute seule.

Maintenant elle est en 1ère S, tout fonctionne très bien. Je reste cependant disponible car il n’est pas rare qu’elle me sollicite pour lui faire réciter une leçon, me demander un conseil de présentation d’un devoir ou juste me lire un exercice de maths, auquel je ne comprends strictement rien, mais de me le lire et de répondre à mes questions stupides, lui permet de mettre de l’ordre dans ses pensées et 9 fois sur 10, de trouver la solution toute seule !

 

 

 

 

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Et si l’exemple était un outil éducatif efficace…

Et si l'exemple était un outil éducatif efficace... dans Education faites-ce-que-je-dis-mais-pas-ce-que-je-fais

C’est exactement ce qu’il se passe dans nos vies quotidiennement !

Nous expliquons tous à nos enfants ce qui est bien et pas bien, ce qu’il faut faire ou ne pas faire.

Pas de problème. Nous connaissons cela par cœur ! Nos parents, avant nous, nous ont rabâché les même principes.

Mais pourquoi cela ne fonctionne-t-il pas ? Pourquoi de puis le temps que ces règles de savoir vivre et de respect existent, faut-il encore les rappeler chaque jour ?

Parce que nous sommes les premiers à ne pas faire ce que nous disons.

Quelles poids ont nos propos quand nous ne nous les appliquons pas à nous même ?

« N’amène pas ton portable à table ! » et je suis la première à le poser à côté de moi.

« Dis « Bonjour » en entrant dans les magasins » et je suis la première à ne pas saluer les personnes présentes car prise par mes pensées.

« Dis « s’il te plait » quand tu demandes quelque chose » et je suis la première à lui demander de ranger ses chaussettes point à la ligne.

Je me souviens de l’exemple que m’a raconté ma fille, très en colère, en sortant du collège :

« Maman, c’est inadmissible ! Nous étions en DS (Devoir Surveillé) d’histoire et le prof qui nous surveillait a pris son portable et a réservé à voix haute, même très haute, le resto pour midi avec son pote ! Cela m’a déconcentré ! C’est interdit pourtant !!! »

Comment pouvons-nous exiger de nos enfants respect et politesse alors que nous ne faisons aucun effort ?

Nous sommes leur modèle et ils font simplement comme nous ! CQFD.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Et si j’aidais mon enfant…

La mère de mes nièces adorée(s) m’a offert ce livre : « Chagrin d’école ».

Et si j'aidais mon enfant... dans Education

Que d’émotion en le lisant.   Il m’a fait du bien. Parce qu’il donne de l’espoir.

Des solutions existent pour aider les enfants en difficultés scolaires.

Un enfant n’est pas obligé de rester un cancre toute sa vie d’écolier, ce n’est pas irrémédiable.

J’ai constaté lors de ma scolarité, puis lors de la scolarité de ma fille trente ans plus tard, que nous ne prenons pas le temps de nous arrêter pour regarder le pourquoi d’une mauvaise note.

Il y a constat, puis rien.

Nous prenons la température mais ne soignons pas les causes de la fièvre.

Les notes sont un outil bien utile. Utile non pas pour avoir un motif de gronder son enfant, mais parce qu’elles permettent de mesurer les acquisitions des écoliers.

Après chaque contrôle avec une note inférieure à 15, ma fille et moi nous installions à son bureau le samedi matin, et regardions ensemble ce qu’elle n’avait pas compris.

Je lui faisais faire des exercices complémentaires (sur internet ou sur son livre d’école).

Je lui ai toujours expliqué qu’elle était à l’école pour apprendre et que c’était normal que parfois l’écolier ne comprenne pas tout du premier coup, parfois un peu plus de temps est nécessaire.

Elle n’a presque jamais râlé de ce travail supplémentaire (c’est une enfant quand même !).

Elle a surtout compris très vite les bénéfices qu’elle en retirait.

Ce travail, s’il est fait au fur et à mesure, dés le CP, ne demande pas beaucoup de temps et rassure l’enfant.

Il ne le laisse pas seul devant ses « mauvaises » notes, impuissant, perdant, note après note, confiance en lui, doutant de ses capacités et de ses aptitudes.

Nous avons tous le niveau suffisant pour faire cela au moins jusqu’au CM2.

Et si nous ne l’avons pas, mais que nous accompagnons l’enfant depuis le CP et bien, nous pouvons apprendre en même temps que lui ! A deux, nous sommes plus forts et nous comprendrons même mieux ses difficultés.

 

 

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Et si je souriais…

Pourquoi pas moi ?

Cela fait plusieurs mois que j’y pense et aujourd’hui je me jette à l’eau !

J’ai créé mon blog !

Mais de quoi vais-je parler ?

Qu’est-ce que j’ai envie de partager ?

Nous vivons dans une société très individualiste.

Pourtant aujourd’hui, j’ai l’impression

que nous avons envie de partager des moments, des idées,

des photos, des expériences,

peut-être pour que chacun, au bout du compte,  

se sente moins seul face aux difficultés de la vie.

Aujourd’hui, pour mon premier article, j’ai juste envie de partager

la chaleur que j’ai ressentie lorsque

des personnes m’ont donné un sourire, 

le sourire de la personne qui m’a remercié de la laisser passer au passage piéton,

le sourire de la jeune fille que j’ai ramené chez elle 

car la roue de son vélo était crevée et qu’elle ne trouvait personne

pour venir la chercher, 

le sourire de la monitrice d’équitation de ma fille

à qui nous avons essayé d’apporter un peu de réconfort

après l’accident de sa sœur…

J’ai donc envie de partager l’expérience que j’essaie de vivre quotidiennement :

Mon envie de partager un sourire m’a conduite à faire des actions

qui ont amené les gens à me sourire.

Et ça fait du bien :-D

Et si je souriais... dans La vie

 

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